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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Sophie Roughol Letzbor, qui anime l'équipe depuis le premier violon, a fort heureusement substitué au soprano défaillant du volume précédent le jeune Christian Ziemski, membre des Petits chanteurs de Saint‑Florian (vivier de Letzbor). Timbre pulpeux, aisance technique, son dialogue avec violon et flûte dans ln terras descendam est un délice à faire entendre à qui apprécierait peu les voix enfantines. Letzbor demeure fidèle, pour le reste de la distribution vocale, au beau plateau initial : Gerd Kenda est toujours impressionnant de sûreté et d'intensité dans un Regina Coeli jubilatoire pour basse et trompettes, Dans l’Ave regina coelorum, l'alto Markus Forster partage la vedette avec le violon de Letzbor, lequel sculpte de superbes incises virtuoses, écrites par Mayr à son propre usage. Si la musique est efficace, sans chichis, ce n'est pas une raison pour faire l'économie, comme le ténor Markus Miesenberger, d'un minimum de subtilité dans l'Alma Redemptoris. Le compositeur est capable de nous émouvoir. Comme dans le premier volume, Letzbor sort l'arme fatale, un Salve Regina, admirable de facture, et surtout Alois Mühlbacher, que notre confrère Jean‑Luc Macia comparait très justement au jeune Jaroussky. Lumière dorée du timbre, fermeté de l'accent, précision de l'émission et musicalité aboutie, façonnée au sein des Sankt Florianer Sängerknaben. Mühlbacher promet du bonheur à venir et quelques surprises: écoutez sa version du lied schubertien Der Tod und das Mädchen sur son fil YouTube! |
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