Texte paru dans: / Appeared in: Alia Vox
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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Venturini Destiné à l'Ospedale del la Pietà, cet oratorio ne comprend que des voix féminines, choeur compris, et profite du talent reconnu de jeunes musiciennes pour présenter une étonnante palette de timbres: flûtes à bec, hautbois, chalumeau, clarinettes, trompettes, timbales, mandoline, théorbes, viole d'amour, viola all'inglese... Un vrai feu d'artifice au service d'un livret sans surprise mais efficace. Depuis l'enregistrement historique d'Antonio Guarnieri (1941), la discographie de cette merveille compte une dizaine de références, parmi lesquelles se distinguent celles de Robert King (Hyperion, 1997), d'Alessandro de Marchi (Opus 111Naïve, 2000) et de Diego Fasolis (RTSI Multimedia, 2007). Superbement enregistrée en concert à la Philharmonie de Paris par Manuel Mohino, et sans doute étoffée par un ajout de réverbération, la version de Jordi Savall vaut pour la générosité, l'ampleur et la variété des couleurs, l'onctuosité de la pâte sonore. En revanche, la distribution est un peu en deçà des attentes. Marianne Beate Kielland est une Judith un peu placide qui ne semble pas éblouir l'Holopherne de Marina de Liso. Mais Rachel Redmond compose un Vagaus ardent, impressionnant quand il appelle à venger la décapitation de son maître. Triomphe modeste, mais gloire à l'orchestre! |
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