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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean‑Luc Macia
Thibault Noally évoque, autour de
deux concertos de Bach, des contemporains éclipsés par la célébrité de ce
dernier qui, par ailleurs, les admirait. Son interprétation sanguine et aux
multiples atmosphères du Concerto BVW 1041 nous enchante.
Ce discours sans cesse en mouvement, riche en rubatos et en ornements discrets,
cette sonorité ambrée, jamais agressive, cette direction dynamique signent une
version de premier plan, à la fois épanouie et sans chichis. Et la lecture
solide du BVVV 1056 (transcrit) fait oublier le clavecin
solo d'origine dans un Largo très évocateur.
Aucune pause dans
ce CD, qui s'ouvre par un Vivace énergisant de Heinichen pour violon et
hautbois; de quoi se décrasser d'entrée les oreilles. Dans plusieurs concertos,
Thibault Noally associe son violon à un complice : le recorder savoureux
de Sébastien Marcq pour une page attribuée à Johann Gottielb Graun, où l'archet
du chef atteint des cimes stratosphériques, le hautbois enflammé d'Emmanuel
Laporte pour Fasch, ou la violoniste Claire Sottovia pour le second Telemann. |
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