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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Philippe Venturini Emmanuelle Bertrand explique avoir eu envie de tenter l'aventure après la rencontre avec un instrument ancien, signé du Vénitien Carlo Tonini, au début du XVIII siècle. « J'ai su qu'il me fallait revenir à Bach avec lui», confie‑t‑elle. Et de lui adjoindre des cordes en boyau, un archet baroque et un diapason à 415 Hz. Le son se montre très riche, ample, appuyé sur un grave rocailleux, mais le geste demeure toujours cursif, aérien (les préludes, y compris celui de la Suite n°4). Les courantes partent d'un pied léger tandis que les gigues n'hésitent pas à marquer les appuis, sans lourdeur. Sans lourdeur ni pathos sont également abordées les sarabandes dans lesquelles se déploie la « polyphonie virtuelle » recherchée par l'artiste. Emmanuelle Bertrand a réussi à ménager le grain du son, la densité du bois, l'élan chorégraphique et la contemplation «sans rien […qui ] pèse ou qui pose ». |
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