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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Venturini Cela se révèle, sinon un avantage, du moins un atout, dans les mouvements rapides: le trait peut en effet se montrer plus vif, plus incisif, plus éminemment virtuose et conquérant. Et ce, dès le Vivace de la Sonate BWV 1029, manifestement placée en ouverture du disque pour montrer le bien‑fondé de cette entreprise. L’alto permet par ailleurs un équilibre plus facile avec le clavecin et, en conséquence, une lisibilité accrue des trois voix ‑ les deux mains du clavier et celle de l'archet ‑, comme sur la fugue à trois voix qui conclut la Sonate BWV1027. Antoine Tamestit rappelle quel formidable musicien il est, capable de déployer de longues mélodies comme de faire danser le 6/8 d'un finale (BWV/1028), et l’écoute mutuelle avec le clavecin élégant de Masato Suzuki ne fait aucun doute. Mieux que de l'ambiguïté, un joli tour de passe-passe. |
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