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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Vincent Genvrin Aucun excès dans aucun domaine, telle semble sa devise: tempos ni trop lents ni trop rapides, nuances réduites à ce qu'exige un piano, éclairage cru porté sur les voix dont aucun mouvement ne doit lui échapper. Partout dans cette captation) live, une humeur égale qui tient à distance les états d'âme trop marqués. Que reste‑t‑il de véritablement musical après ce verrouillage opéré avec une rigueur sans faille ? Peu de choses, si ce n’est une technique éblouissante qui fait briller les chromes de ces belles mécaniques contrapuntiques, avec un même éclat en concert qu'en studio ‑ les différences de tempos sont infimes. Une telle vision était peut‑être réconfortante pour des auditeurs lassés d'être pris en otage par l'égotisme ou l'idéologie. Aujourd'hui, alors que les querelles esthétiques ont perdu de leur virulence et qu'on peut jouer Bach à peu près comme on veut, la neutralité si chèrement acquise de Keith Jarrett suscite surtout l'ennui. |
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