Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean‑Luc Macia Un bref mais succulent choeur d'entrée s'ouvre par un geste lulliste avant de déployer une polyphonie vocale aux pulsions rythmiques surprenan-tes. Les airs, de style galant, ne séduiront que par moments. Dans un duo, la flûte distille des paraboles qui encerclent avec bonheur l'alto et le ténor. Une longue aria pour soprano attire l'attention par des successions de vocalises exubérantes. La mélodie de l'autre duo (soprano, alto) est en revanche ingrate. Un an plus tôt, il s'agissait d'inaugurer le nouveau lycée d'Altona (TWV 13/14). Les trompettes de circonstance alourdiront plusieurs airs et une Sinfonia centrale en fanfare. Les vocalises acrobatiques que Telemann réserve à la basse embarrassent Fabian Kuhnen, court de souffle. Une flûte coquine enjolive l'air pour soprano. La louange au roi du Danemark rayonne par le chant du ténor ‑ qui bénéficie de la meilleure inspiration de Telemann. À noter que, privée de choeur d'ouverture, cette cantate s'achève par une aria à 4, où dominent les solos de l'alto encadrés de ritournelles dévolues aux quatre voix, structure assez rare. Ira Hochman tient bien les rênes d'un petit orchestre chatoyant et habile, à commencer par le flûtiste. D'un quatuor de solistes seulement corrects se distingue le soprano long et souple de Hanna Zumsande. Un troisième inédit nous repose, enfin, des fracas précédents. En 1758, ce bref et simple motet venait saluer un examen scolaire hambourgeois. |
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews