Texte paru dans: / Appeared in:
Code-barres / Barcode : 4039956919087 |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
David Fiala Chaque volume confronte en effet Janequin à un autre musicien. Après un curieux récitai « Franz Schubert et Clément Janequin, une amitié imaginaire » (2017), ce deuxième disque propose un dialogue moins improbable. La postérité immédiate de Janequin (1485‑1558) est évoquée notamment par ses deux chansons publiées dans des versions augmentées par Claude Le Jeune (1530‑1600), chacune avec une voix et une section supplémentaires. Deux autres pages de Le Jeune témoignent de parentés plus indirectes, à commencer par le morceau de bravoure du programme, sa vaste Guerre de près de vingt minutes, évidemment liée à celle de Janequin mais sans jamais la citer. Complété par des chansons et des pièces instrumentales qui prolongent le thème de la « guerre amoureuse », ce panorama séduisant et varié de la chanson française de François ler à la fin du XVIe siècle permet d'en savourer les continuités et les innovations. Les six chanteurs soignent leur prononciation du texte à l'ancienne, en toute complicité avec cinq violes et trois luths. La direction de Jean‑Christophe Groffe est traversée de quelques belles inspirations, comme pour ce Joly jeu du pousse avant dans un tempo très retenu aux contrastes de couleurs et de nuances particulièrement réussis. Les récitals de chansons de la Renaissance ne se bousculant pas, on ne peut que saluer ce volume original et soigné, en attendant avec curiosité le troisième. |
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews