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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jacques Meegens On prend les mêmes et on recommence : le collectif Per‑Sonat, conduit par Lutzenberger, explore des répertoires liés à Maximilien Ier, empereur du Saint‑Empire romain germanique. Si les médiévistes bâlois brillent par leur qualité musicale et leur démarche soucieuse d'historicité, leurs choix esthétiques se révèlent parfois aussi interchangeables que leurs effectifs. L’ajout d'un quatuor vocal masculin (trois ténors, une basse), en soutien aux chansons polyphoniques germaniques de Senfl, Isaac ou Hofhaimer, apporte une faible étincelle d'originalité à une petite moitié du programme. Les non‑germanophones n'y comprendront rien, faute de traduction dans le livret. Le disque dévoile quelques splendeurs, comme Kein Adler in der Welt so schön attribué à Willaert, et Proch dolorl / Pie Jesu de Josquin – la profondeur de la voix de basse et la rondeur des cordes soulignent à merveille la gravité de cette monumentale lamentation à sept parties sur la mort de Maximilien ler. Mais Per‑Sonat peine à affirmer son identité sonore tant sa composition varie d'un disque à l'autre (le seul membre fixe de l'ensemble est... sa cheffe). La direction artistique est imperceptible, et la réussite de l'enregistrement ne semble reposer que sur les qualités des individualités qui y participent. |
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