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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Paul de Louit On est d'abord saisi par le tempérament d'un interprète qui ne craint pas d'affirmer puissamment une rhétorique, une agogique, une fantaisie. Puissamment, oui : car Bardon a un sens du panache qui l'entraîne à favoriser un peu trop uniment des mélanges riches, dont l'abondance pèse à la longue sur l'estomac. L’Aria variata aurait pu dévoiler davantage les détails ensoleillés d'un instrument plus que jamais superbe depuis la récente intervention de Pascal Quoirin. Cette générosité débordante ne s'exprime pas seulement quant au choix des timbres. Dans une fugue à l'italienne (Toccata BVVV 914) ou un mouvement de Suite (BVW820), on se prend à rêver d'un toucher plus nuancé et dont le lié ou le détaché fût un peu moins à l'emporte-pièce, d'un pas plus dansant et d'un tactus un peu moins phantasticus. |
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