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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Olivier Fourés La musique de Giovanni Benedetto Platti, notamment celle plus considérée et enregistrée, au point que ce hautböiste, violoniste et claviériste vénitien, principalement actif à Würzburg dans le deuxième tiers du XVIIIie siècle, apparaît désormais comme une figure essentielle du répertoire instrumental italien. Il nous est enfin donné d'entendre les douze sonates pour violoncelle conservées dans la collection du comte de Schönborn à Wiesentheid. Quelle révélation ! Nous tenons là, aux côtés de celles de Vivaldi, le sommet du genre. Les ruptures, asymétries structurelles, modulations, défis d'écriture reflètent autant un métier solide qu'une fantaisie intarissable. Elles tirent magnifiquement parti de l'instrument : lyrisme dans les mouvements lents, envergures dans les fugues, et une façon très personnelle de rebondir dans des danses pleines d'appuis inattendus (CD 1, plages 12,16 ... ). Francesco Galligioni, avec sa finesse coutumière, met en scène les expressions les plus disparates, sans force ni artifice. Il confirme sa place parmi les musiciens les plus remarquables de la scène baroque. Très bien spatialisée, l'équipe du continuo mérite elle aussi une révérence: les claviers puissants et fluides de Roberto Loreggian et Lorenzo Felder, le violone de velours de Paolo Zuccheri soutiennent cette musique avec tout l'esprit de la meilleure tradition vénitienne. Un enregistrement pour découvrir, réfléchir, prendre exemple, et se délecter! |
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