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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Nicolas
Boiffin Que sait-on de Johannes de Lymburgia ? Si peu, sinon qu'il fut chantre à Liège dans les années 1410 et qu'il vécut probablement aussi à Padoue et à Vicence. Située entre Ciconia et Dufay, une grande partie de sa musique ne nous est connue que par un manuscrit en plus ou moins bon état, conservé à Bologne. Il fallait la curiosité et le talent du Miroir de musique pour lui redonner vie : rompu au répertoire de la fin du Moyen Âge et du début de la Renaissance, dont il a déjà révélé de nombreux joyaux, Baptiste Romain (vièle, rebec et baryton) réalise avec ses musiciens une interprétation précise et lumineuse de cette œuvre méonnue. Les quinze compositions choisies, dont les plus illisibles ont été restaurées par deux musicologues, illustrent la variété des genres et des styles pratiqués par Lymburgia (motets, hymnes, antiennes, messes...), mais aussi une technique accomplie et parfois audacieuse. Elles sont interprétées à un chanteur par voix, doublé par une grande variété d'instruments dans des configurations diverses: deux d'entre elles sont présentées dans une version purement instrumentale, magnifiée par l'art de la diminution. Ces différents choix favorisent la perception des lignes vocales comme du texte et renouvellent constamment l'écoute, Tout un pan obscur du XVe siècle est finalement mis au jour dans ce disque. |
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