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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Maximilien Hondermarck Le titre est trompeur : un fils et un gendre, cela ne fait pas une famille, surtout chez les Bach. Cela ne fait pas non plus un programme cohérent : du premier (Johann Christoph Friedrich, dit le « Bach de Bückeburg »), deux motets des années 1780 qui sonnent déjà romantiques ; du second (Altnickol, époux d'Elisabeth), deux pièces des années 1740-1750, peut-être même écrites sous la supervision du Cantor. Bernius ne cherche pas tant à les distinguer qu'à les réunir, dans l'amalgame d'une prise de son distante qui semble désormais sa marque de fabrique. L'excellence de son chœur de chambre transcende le parti pris et impose une espèce de tranquille distinction, souveraine et sans esbroufe. Dans l'ambitieux Befiehl du deine Wege d'Altnickol, la capacité de concentration des chanteurs est admirable : ces sopranos respirent-elles seulement ? Le sixième verset de cet hommage (par sa construction et ses procédés d'écriture) au Jesu meine Freude de Johann Sebastian, est un condensé de maîtrise : trois solistes parfaits (Johannes Hill, basse de velours), un cantus firmus comme une voix d'un autre monde. Et tout cela sans appui instrumental, dont le Vocal Concert Dresden profitait généreusement pour une version plus démonstrative en 2009 (Carus). Le traitement des motets de Johann Christoph Friedrich est plus attendu, dans une veine déjà mendelssohnienne, où le coton de la prise de son se justifie davantage. La quasi première gravure du motet Ich lieg und schlafe ganz mit Frieden mérite quand même le détour. |
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