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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Denis Morrier En 1991, « Vespro solenne » offrait une reconstruction imaginaire d'un office marial au temps où Naples, dévastée par la peste, les tremblements de terre et l'éruption du Vésuve de 1631, avait érigé la Vierge en figure consolatrice. Suivant le rituel grégorien de San Lorenzo Maggiore, ces vêpres proposaient cinq psaumes concertants et un Magnificat de belle facture dus à Giovanni Maria Sabino, environnés de compositions plus anecdotiques. Quatre ans plus tard, « Magnificat anima mea » réunissait les motets éponymes de Nola et Salvatore (plaisants et volubiles, mais emplis de lieux communs) et divers motets pour voix solistes et instruments (d'une meilleure tenue), notamment de Provenzale. A l'instar de leurs programmes, I Turchini associaient des forces plutôt disparates : Roberta Invernizzi et Furio Zanasi étaient déjà éblouissants, Pino De Vittorio campait un tenorino des plus séduisants, Daniela Del Monaco une contralto parfois rugueuse, tandis que d'autres chanteurs et instrumentistes faisaient grincer les dents ( c f. les diminutions laborieuses du Miserere de Coya/Dentice). Nous avions salué en son temps l'audace de l'entreprise et le plaisir de découvrir tous ces inédits : deux atouts éventés avec les années, auxquels se substitue désormais le charme de la nostalgie. |
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