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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Gaëtan Naulleau Nous en sommes loin dans le systématisme objectif de Fabio Bonizzoni. Marcin Swiatkiewicz, en début d'année, prenait au moins le risque de renouveler l'interprétation - sans parvenir à concentrer ses idées dans un propos clair (cf. no 675). Concentré, son collègue italien l'est indubita-blement, mais sur une grille de lecture qui tient lieu d'interprétation, et sur des équilibres sonores simplifiés. Aussi courts que possible, les coups d'archets, surtout pas trop fort. La flûte sollicitée pour le Brandebour-geois et le Triple Concerto rase méthodiquement les murs dans leurs mouvements lents. L'élocution toujours nette de Bonizzoni conduit chaque pièce sans obstacle - mais sans envol non plus dans le long premier allegro du BWV 1054, en pilote automatique. Le finale du Triple Concerto ne s'encombre pas de fantaisie quand les grandes reparties de clavecin s'extraient des polyphonies graves - comme Leonhardt savait jouer de ce contraste ! Les auditeurs rassurés par un Bach objectif, aux rythmes vifs et prévisibles, à la virtuosité calibrée, aux finitions impeccables, y trouveront leur compte, ainsi que dans la première moitié de cette intégrale (cf no 670). |
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