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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Venturini Bien qu'il ne soit pas avéré que le Collegium Musicum de Leipzig, qui dévoila ces Concertos, se limitat à un effectif d'un instrument par partie, cette formule a désormais la faveur des interprètes, Aussi Fabio Bonizzoni s'y conforme‑t‑il, à la suite de Céline Frisch, Béatrice Martin, Bertrand Cuiller, Ottavio Dantone, Aapo Hâkkinen, Frédérick Haas et Pierre Hantaï. Limiter l'accompagnement à un quintette à cordes permet bien évidemment d'assurer la lisibilité polyphonique... pour peu que la prise de son en ait conscience! Or, SACD ou pas, la technique n'a pas su ‑ ou pas voulu ‑ dompter l'acoustique d'une église qui écrase la perspective et alourdit les basses. Il faut donc se satisfaire d'un son banal pour apprécier une interprétation qui ne l'est pas. On peut certes discuter la nécessité d'orner ici ou là, mais on ne saurait contester le choix des tempos, la souplesse des phrasés, l'élasticité des rythmes (la sicilienne de BWV1053), le refus d'une virtuosité tapageuse. Plus encore, on sait gré aux artistes de savoir distinguer les Concertos, de tamiser la lumière sur le merveilleux BWV1056 ou de différencier le caractère rustique du BWV1057 avec flûtes à bec (adaptation du Concerto brandebourgeois nº 4) du galant Triple Concerto BWV 1044. La rencontre musicale est réussie. Et peu importe, alors, le nombre de participants. |
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