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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Gaëlle Le Dantec À partir d'un ensemble de psaumes, édités en 1650, qui constituent la charpente de ces vêpres, Emiliano Gonzalez Toro, la soprano Mathilde Etienne et la claviériste Violaine Cochard ont organisé et recréé des Vêpres de la Vierge, en insérant un choix de motets tous plus somptueux les uns que les autres. La fine équipe d'I Gemelli, (jumeaux‑jumelles) suit ainsi les pas progressistes de Cozzolani, future abbesse et directrice de l'institution milanaise. Cette dernière n’hésitait pas à bouleverser l'ordre dans la liturgie stricte usant de variété et d'alternance stylistiques au profit de la musique et des affetti de chaque psaume, ainsi que dans la succession de versets. MODERNE ET SINGULIER
Choeur, double
choeur spatialisé, solos virtuoses, duos ou petit ensemble, ruptures
rythmiques, surprises (jeu d'écho dans le « Laudate pueri ») ou dissonances
serrées (« Salve Regina »), explosion de couleurs et de textures, solennité
puissante des psaumes avec orgue, cornets et sacqueboutes, et sensualité
délicate des motets solistes (« O Maria, tu dulcis »), la musique s'impose,
souveraine et inspirée. Quelle riche idée d'avoir inséré « Duo Seraphim. »,
motet à trois voix de Caterina Assandra, aînée de Cozzolani, bénédictine de
Pavie, dont il ne reste que peu de partitions, d'une puissance et d'une
profondeur tout simplement extraordinaires. |
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