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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Philippe Ramin Telemann se prêtant idéalement à la composition d'un programme de « musique de chambre aux couleurs changeantes », les ensembles La Rêveuse et Nevermind ont récemment exploité les combinaisons infinies de cette production unique au XVIIIe siècle. Pour son premier opus, le jeune ensemble hollandais New Collegium éclaire des facettes peu connues du compositeur, tels le Trios en sol (TWV 42/G 7) et le Trio en la (TWV 42/a 4), où il utilise deux violons en scordature et imagine des effets de pizzicato très originaux. Entre de larges extraits des Nouveaux Quatuors, les menuets publiés sous le nom mystérieux de Melante (une anagramme), constituent autant de petits bijoux d'instrumentation avec violon et flûte (à bec) à l'unisson. À l'instar des meilleurs ensembles de la jeune génération, New Collegium bénéficie d'individualités fortes au service d'un projet qui dépasse largement le cahier des charges du style. La virtuosité de Sara De Corso (violon), Inès d'Avena (flûte à bec) et de leurs deux amis continuistes est suffisamment éloquente pour ne pas s'exhiber. Un autre violoniste les rejoint pour un triple concerto (TWV Anh 42/A 1), un altiste dans le Quatuor en sol mineur - on pense alors au tout premier disque de Florilegium, qui le présentait déjà, en 1993 (Channel Classics). La beauté du son trouve un sens dans un discours expressif et bien construit. Précieux point de comparaison, le Modéré du sixième Quatuor parisien respire avec grâce et développe une rhétorique sans effets de manche, redoutable d'efficacité. La Suite extraite du Fidèle Maître de musique souligne l'aisance de l'ensemble dans la danse, les épisodes fugués souples et nerveux, l'art du chant (Largo) et le descriptif (L'Hiver et ses amusants trémolos). La perfection instrumentale mise en valeur par une prise de son superbe fait entrer d'emblée New Collegium dans la cour des grands. |
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