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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Ivan A. Alexandre Curieux titre que « Total Eclipse » pour ce portrait de John Beard, le ténor favori de Handel, tout jeune entre Alexander's Feast (1736) et Samson (1743). Dans son préambule, Stephen Stubbs avoue lui-même avoir succombé au talent du soliste dans l'air le plus tendre de Semele, « Where'er you walk », malheureusement écarté de notre florilège. Style, charme, clarté du timbre et du texte : Aaron Sheehan fait honneur à ses modèles Anthony Rolfe Johnson et John-Mark Ainsley. Mais comme eux préfère la pastorale à la tragédie. Le désespoir de Samson l'écrase. Les prophéties d'Israel in Egypt et de Messiah réclament un vrai baryténor, non la haute-contre que reste le chanteur américain - l'Orphée de Charpentier lui valut d'ailleurs un Grammy Award en 2015. Ne cherchons ni métal ni passion. Baroque, pour le soliste comme pour le (tout petit) orchestre, veut dire léger, fragile, égal But sooner Jordan's stream, antiromantique. Les deux concertos judicieusement choisis en intermède picotent et badinent. Les airs s'envolent, peu nuancés mais finement articulés. «» (Saul) coule de source, l'aube de «Thus when the sun» (Samson) répand sa douce lumière à travers la brume. Depuis Acis and Galatea (même chef, cf. no 643) la vocalise s'est affermie ; et le micro supplée où le médium se dérobe. Programme sans faiblesse, jolie promenade. |
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