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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste: Sophie Roughol L'enregistrement paraît en 2019 pour accompagner une nouvelle tournée estivale. Mais le programme a cappella fut gravé dès 2017, et ses deux incursions contemporaines créées lors d'une première série de concerts en 2015. Une géographie ciblée sur la péninsule ibérique autorise au programme un grand écart temporel, comme Suhubiette les aime (pensons à « Méditerranées »). Côté Renaissance, un soupçon de scénographie conduit du « tube » processionnel desCantigas de Santa Maria (Santa Maria, Strela do dia) à d'autres stars du Siècle d'or, comme Super flumina Babylonis ou O magnum mysterium de Victoria. Les Eléments, aguerris à ce répertoire, voient leur tranquillité interprétative quelque peu bousculée par l'Espagnol Ivan Solano (né en 1973) et le Portugais Antonio Chagas Rosa (né en 1960). Pour Cielo arterial du premier, place au jeu de matières sonores et de chromatismes entrechoqués dans un univers électroacoustique un peu stressant ; pour Lumine clarescet du second, prophéties de la Sybille de Cumes diffractées entre les dix-huit solistes des Eléments. L'un et l'autre suscitent de belles performances techniques, sans rendre l'album captivant. |
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