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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Denis Morrier Cette impression est accentuée par le timbre et la technique des deux sopranos : des voix translucides, au vibrato modeste, à l'agilité et à l'articulation fines et précises, mais sans chair. Les couleurs viendront plutôt de l'accompagnement profus (théorbe, harpe, clavecin, lirone et viole), parfois inutilement bavard (diminutions et traits décoratifs de la viole et du clavecin), réglé par Manuel de Grange. Le Laudate Dominum a vo ce sola, où Monteverdi oppose différents plans sonores dans le solo chanté (ruptures de tessiture, de dynamique et de style), semble passablement monochrome - a fortiori quand on garde en mémoire Maria Cristina Kiehr (HM). De même, les durezze qui emplissent la longue Romanesca « Ohimè dov'è il mi o ben » piquent l'oreille sans nourrir une véritable émotion, sans suavité non plus (retournons au Complesso Barocco, Virgin). L'intonation du Pulchra es (extrait du Vespro della Beata Vergine) paraît éteinte. L'exigeant Salve Regina expose des graves courts et des aigus trop claironnants, jusque dans la délicate conclusion, où la justesse vacille. |
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