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Analyste:
Philippe Venturini
Le disque avait jusque lors catalogué Benjamin Appl dans le répertoire du lied:
Schubert, Schumann, Mendelssohn, Brahms. Son unique incursion dans le
répertoire baroque se limitait à une participation à l'Oratorio de la Réforme
de Telemann dirigé par Reinhard Goebel (Sony, 2016, Classica no 196). À en
croire un texte de présentation très enthousiaste, le jeune baryton allemand
attache beaucoup d'importance à ce récital Bach. Il y a par ailleurs fort à
parier que ce compositeur l'accompagne depuis toujours, lui qui commença le
chant parmi les célèbres Regensburger Domspatzen, la maîtrise de Ratisbonne.
Ponctué de sinfonias de cantates, sacrées (BWV 4, 21, 75 et 156)
et profane (BWV 212), ce récital varie habilement les humeurs et états
d'âme, de la joie de l'Avent (BWV 36/5) à la méditation sur la Passion
(bouleversant « Es ist vollbracht » de BWV159/4 avec hautbois) et la
tâche du Christ parmi les hommes (« Mache dich, mein Herze rein » extrait de la
Passion selon saint Matthieu), de la crainte du jugement (BWV7/9 et 10)
à la danse rustique (BWV201/7). Voix claire, consonnes bien articulées,
souffle tenu, ligne de chant souveraine, Benjamin Appl déploie une autorité
naturelle rehaussée par une intelligence de chaque mot qui ne sont pas sans
rappeler Dietrich Fischer‑Dieskau avec qui il travailla. Sans surprise, le
Concerto Köln se montre un partenaire aussi attentif que stylé.
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