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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Olivier Fourés Dorothee Oberlinger a déjà brillé par deux fois chez Vivaldi (Marc Aurel Edition 2001, Arcana 2013), mais elle avait laissé de côté le fameux concerto La notte (RV 104), pour flûte traversière certes, mais plus qu'apprécié par les flûtistes à bec. C'est le sujet de divagation de cet album, qui passe par de multiples genres, lieux et époques. L'orientation thématique se traduit par une profusion d'amuse-gueules, sucrés, salés, bons ou douteux, qui passerait peut-être mieux en concert. Une pincée de « musique du monde » (Nani Nani, introduction du Fra Gerardo) était-elle bien utile ? L'interprétation du Engels Nachtegaeltje de Van Eyck, en solo, est magnifique, et la sonate de Chédeville diffuse une grande douceur. Les Vivaldi, avec les Sonatori de la Gioisa Marca à un par partie, offrent de nombreux délices. Et quelques surprises : où sont donc passées les basses au début des Fantasmi ? et l'élan du premier mouvement de la Senna festeggiante ? La transcription du Riposo (RV 270) fonctionne bien. Pourquoi d'ailleurs ne pas en avoir offert au concerto pour basson également intitulé La notte ? Le splendide RV 441 en do mineur, un des sommets du répertoire pour flûte à bec, était à l'affiche déjà de l'album de 2001, avec les archets incisifs d'Ornamente 99. Oberlinger y revient pleine de fièvre et de détermination, forte d'une technique irréprochable et élastique. Dommage toutefois que cette magnifique lecture perde le mordant de celle de 2001, à la prise de son bien plus définie. |
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