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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean-Luc Macia L'interprétation nous permet d'apprécier toute l'importance de cet inédit. Le premier violon de l'Arpa Festante, Christoph Hesse, parvient à faire vivre ce drame avec des moments de tension soutenue, et pas uniquement lors de la mort du Christ. Souvent éclairé par un luth très présent, le continuo tient son rôle de meneur de jeu, et le choeur Polyharmonique, dont sont issus les solistes, d'excellent niveau, défend chaque intervention avec une détermination louable. Hans-Jorg Mämmel n'a jamais eu la voix la plus séduisante qui soit, mais il fait passer émotions et éclats dans son récit toujours tendu. Le Jésus de Felix Rumpf est plus en retrait. Deux regrets : si la notice est en allemand et anglais, le livret n'est pas traduit et seuls les germanophones pourront suivre l'action. D'autre part, la Passion est séquencée sur les CD en quatre longues plages par disque ce qui empêche d'aller directement à telle aria ou tel choeur. Il faut admirer, enfin, le dernier grand choeur, d'abord en imitations homophoniques suivies par un Amen fugué de haute volée. Un long choral ( « O Traurigkeit, O Herzeleid ») conclut l'oeuvre en alternant des versets réservés aux solistes et d'autres au choeur, avec un effet bouleversant. |
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