Texte paru dans: / Appeared in: CHAN0824 |
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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Jérémie Bigorie « Un Bohémien à Londres », affiche en gros la pochette, le nom de Gottfried Finger, manifestement peu vendeur, étant écrit en plus petits caractères, Il n'en fut pas toujours ainsi : les nombreuses réimpressions de ses recueils attestent la popularité d'une oeuvre dont l'attribution est, aujourd'hui parfois sujette à caution. La violoniste Hazel Brooks a compulsé plusieurs manuscrits afin de concocter une sélection de treize Sonates pour violon du compositeur et virtuose morave, actif dans toute l'Europe: au cours de sa vie, Finger a travaillé à Londres, Munich, Vienne et Berlin, entre autres. Mort à Mannheim en 1730, il était l'un des plus grands joueurs de viole de gambe de son temps et a écrit quelques-unes des pièces les plus élaborées et techniquement exigeantes pour cet instrument. C'est à Londres, en 1690, que furent publiées les Sonates pour violon, dont les mélodies chantantes et la variété de tons, inscrites dans le sillage de Corelli, connurent une réception très favorable. Constituées de courtes sections enchaînées, elles débutent le plus souvent par une sorte de prélude au caractère improvisé sur des pédales. La partie de continuo alterne le clavecin et l'orgue, comme si se relayaient sonata da camera et sonata da chiesa. David Pollock accompagne avec sensibilité le velouté, l'homogénéité et la saveur parfois étrange du violon d'Hazel Brooks - le tempérament choisi étant le mésotonique - qui nous charme pendant plus d'une heure de pure magie.
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