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Analyste:
Vincent Agrech Cet art de plein été, aussi assuré que jubilatoire, trouve en Vaclav Luks et son Collegium 1704 des partenaires enthousiastes et experts. Plutôt que de s'en tenir à Handel, ils ont opté pour un voyage en Italie tel qu'un dilettante du Grand Tour baroque aurait pu l'accomplir, dans lequel les oeuvres se répondent sur la thématique du jardin, havre d'élans bucoliques et charnels, souvent brisés par les orages de l'abandon (Ariane) et de la mort (Héro et Léandre). À Naples, les amours finalement heureuses d'Angelica et Medoro selon Leonardo Leo permettent à l'orchestre de développer son art figuratif dans l'évocation des charmes de la nature, le chant de la soliste privilégiant la simplicité mélodique. L'artiste trouve son plus beau défi à Venise, où le langage archaïsant de Marcello renoue avec l'exigence d'un recitar cantando truffé de pièges harmoniques, mais enrichi des capacités techniques acquises par les chanteurs du temps. Assurément la perle rare d'un collier riche en joyaux. |
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