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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Jean-Luc Macia Filez à la plage 13 du premier CD : vous y entendrez une Julia Kleiter rayonnante, s'adressant à Dieu avec une ardeur lumineuse et des aigus sans entrave. Dix plages plus loin, on savoure la deuxième basse, Daniel Ochoa, au timbre charnu et à la diction souveraine. Et plage 27, le duo soprano/alto, avec un chœur très investi, est un moment fort. On pourrait poursuivre les sauts de puce vers les autres arias de Klei-ter (superbe « Aus Liebe will mein Heiland sterben », plage 20 du CD 2) ou celles du ténor Daniel Sans et quelques chœurs turbulents. L'écoute « normale », et donc continue, nous entraîne dans les montagnes russes. Dès le chœur d'entrée, une certaine confusion semble régner avec des « Sehet » sans impact. Ralph Otto, qui nous avait jadis donné un splendide Oratorio de Noël (un Indispensable de Diapason ) avant de nous décevoir dans un récent remake moins inspiré, ne manque pas d'énergie : il peine, en revanche, à maintenir la tension et la force spirituelle qu'exige le chef-d'œuvre de Bach. Les récitatifs bénéficient de l'excellent Evangéliste de Georg Poplutz, vocalement séduisant mais pas toujours impliqué et parfois distant alors que se joue devant lui un événement exceptionnel. La mort de Jésus, par exemple, passe sans que l'on s'aperçoive du drame fondateur du christianisme.
Ajoutez-y la
faiblesse de la première alto Gerhild Romberger, dont la voix insipide et les
incertitudes tonales nous valent un « Erbarme dich » anecdotique, exploit
qu'elle réédite dans le « Sehet, Jesus hat die Hand » malgré les « Wohin »
proférés par le chœur. Il faut souligner l'excellence des violons solos des deux
orchestres, un Jésus probe et bien chantant et quelques solistes plus
qu'honorables. Mais cette Passion inégale malgré ces beaux moments ne trouve pas
sa place dans la discographie. |
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