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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Denis Morrier Tandis que Brilliant Classics réunit en une boîte l'intégrale très décevante des neuf livres de madrigaux par Le Nuove Musiche, Naxos publie la dernière étape du cycle de Marco Longhini - l'album était enregistré il y a douze ans ! Nous avons souvent pointé, dans les volets précédents, les paradoxes de réalisations partagées entre une certaine volupté instrumentale et des partis pris vocaux souvent incongrus. Cette ultime parution est la plus décevante de toutes. Le Livre IX est le moins couru de la discographie : outre son caractère posthume et quatre doublons avec le Livre VIII, il ne propose que des duos et des trios da camera, aux exigences extrêmes de virtuosité et d'expression. Si l'intégrale la plus soignée reste celle de La Venexiana (Glossa), on gagne toujours à piocher les pièces plus fameuses dans des anthologies. Comment oublier les versions éblouissantes que Nigel Rogers (Archiv), le Complesso Barocco (« Zefiro torna », Virgin) et les pionniers Hugues Cuénod, Paul Derenne et Nadia Boulanger (Emi) ont laissées du Zefiro torna, cette enivrante ciaccona aux guirlandes ornementales spectaculaires et aux dissonances suaves ? Face à eux, Longhini n'offre qu'un dialogue laborieux, où deux ténors à la peine hachent leurs vocalises et appuient des effets outrés dès qu'une rupture d'écriture se présente. Et quel parti pris douteux que d'éviter à tout prix les voix féminines : les trois contre-ténors nous imposent leurs minauderies fardées jusque dans les si délicates miniatures des Scherzi musicali de 1632. Come dolce oggi l'auretta les unit dans un effroyable trio glapissant, tandis que le tendre badinage soprano/ténor de Bel pastor se mue en parodie queer de scène de ménage ! |
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