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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Aurore Leger Matthias Weckmann est, avec Heinrich Schütz et Johann Sebastian Bach, l'un des grands compositeurs baroques à avoir réussi la synthèse des différents styles de leur époque. Ce disque, mieux que tout autre, illustre le lacis d'influences auquel fut soumis très jeune le brillant Thuringeois. Hilger Kespohl excelle dans l'alternance de caractères qui en résulte, imprimant à la partita sur Komm, Heiliger Geist comme au Magnificat Secundi Toni une noblesse verticale volontiers péremptoire, sur laquelle les très italiennes Toccatas en ré et mi, avec leurs arpèges improvisés, leurs récitatifs déclamatoires et leurs marches échevelées ne pouvaient davantage trancher. Peut‑être le jeu de l'interprète pourrait‑il être davantage délié encore, pour gagner, dans ces moments de liberté, en force dramatique, Il n'en est pas moins parfaitement adapté au somptueux orgue (1691) construit par Arp Schnitger à Neuenfelde (Hambourg), dont la prise de son capte précisément les attaques vocales et la rondeur instrumentale qui concourent à faire de ces pages autre chose que de la musique d'orgue. La fine lecture harmonique de l'interprète (troisième verset sur le Magnificat) de même que son articulation rebondie (Fantasia ex D) s'y révèlent, dans des registrations légères, avec une réelle éloquence qui font de ce disque une très belle porte d'entrée dans ce répertoire peu connu du grand public mais ô combien attachant! |
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