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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jacques Meegens Que se passe-t-il en amont d'un enregistrement de musique médiévale ? Pour un corpus de chansons italiennes comme celles de Ciconia, l'étude approfondie des textes chantés doit fonder le travail purement musical. Ces poésies subtiles se révèlent souvent parsemées d'allégories et d'allusions énigmatiques à des événements ou des personnages historiques. Paléographes, linguistes, musicologues et historiens les déchiffrent, les analysent et les traduisent, chacun avec son expertise et sa sensibilité. Sans cette compréhension profonde, les paroles restent hermétiques. En 2011, La Morra en donnait sa vision propre dans une intégrale des oeuvres profanes de Ciconia ( Diapason d'or , cf. no 595 ). Les Alizés piratent ce travail littéraire considérable et construisent leur interpréta-tion sur ces fondations. Même naïve, l'usurpation discrédite leur démarche. Le comble : la moitié du programme se cantonne à des versions instrumentales. Trois flûtes, vièle et harpe alignent les reprises interminables de ces ballate et madrigali sans autre variation que des changements d'effectif timorés. Sur la longueur, la délicatesse des phrasés peine à étayer seule ces discours sans parole. |
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