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Diapason # 680 (06 /2019)
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Etcetera
KTC1642


Code-barres / Barcode : 8711801016429

Appréciation d'ensemble:

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Analyste: Loïc Chahine

Le Requiem de Fiocco (aucun prénom n'étant indiqué dans les sources, son attribution au plus jeune des trois compositeurs de ce nom reste discutée) a continué à être joué à Notre-Dame d'Anvers jusqu'au début du XIXe siècle. Il se distingue surtout par la présence inattendue, à côté des cordes, de deux cors. Son propos très galant peine à susciter plus qu'un intérêt documentaire.

Les deux motets et le Requiem de Pierre-Hercule Bréhy (1673-1737), maître de chapelle à la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles de 1705 à 1737, s'avèrent plus touchants, dans leur simple appareil sans pompe ni prétention. Le style, proche d'un français teinté d'italianismes, est plus archaïque, la polyphonie un rien plus fouillée que chez Fiocco. Le retour du plain-chant dans le Libera me ne manque pas de faire son effet. L'ensemble vocal CantoLX, secondé par l'Ensemble (instrumental) de la Chapelle Saint-Marc, restitue les deux partitions avec précision et grâce. Les deux formations jouent à un par partie, ce qui interdit toute velléité de grandiose, laquelle vient d'ailleurs à manquer dans le Rex tremendae majestatis de Fiocco. De même, les oppositions entre soliste et choeur dans le Sanctus de Bréhy gagneraient à des contrastes plus actifs.

 

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