Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Ivan A. Alexandre Ah oui ! le programme. Une sonate pour flûte, une sonate en trio, la Passacaille de Radamisto , la grande Chaconne en sol pour clavecin (introduite et conclue mystérieusement par le thème en tutti), une mixture de la Sonate « op. 1 no 11 » et de sa version concertante avec orgue ( Opus 4 no 5 ), la Suite d' Almira , le concerto virtuose d'un élève de Handel (exubérant William Babell), plus l'orchestration par Geminiani de la Sonate op. 5 no 11 de Corelli mais ce n'est pas fini, ornementée par deux violonistes proches de Handel, le Romain Pietro Castrucci et l'Irlandais Matthew Dubourg ( cf . p. 115). Méli-mélo d'« intermèdes » plus opéra que musique de table, à la fois dans le contenu et dans la manière. Une manière abondante, extravertie, dominatrice. Ne comptez pas sur le Cantabile de la sonate en trio pour chanter, mais le miracle aura lieu : dans cette forêt de trilles, passages, flattés, coulades, sous ce feu d'artifice (allegro et gavotte de Geminiani, finale de Babell… ), le virtuose suisse maintient une richesse de timbre, une égalité de son à peine croyables, au flautino comme sur la flûte alto. Dans la Chaconne , le claveciniste Sebastian Wienand rappelle le jeune Staier. La Cetra émerveille. Pas d'unité : au contraire, un kaléidoscope. Plein les yeux. |
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews