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Analyste:
Jérémie Bigorie
Les entractes londoniens étaient le prétexte à de savoureux intermèdes musicaux
durant lesquels Haendel et ses musiciens offraient à un public demandeur, qui
les avait toutes à l'oreille, des arrangements de ses plus belles mélodies,
avant de s'échapper de la fosse pour faire bonne chère. Il faut chausser ses
lorgnons afin d'observer les invités conviés à ce « dîner »: le Concerto en
sol majeur de Geminiani, par exemple, s'avère une transcription de la
Sonate op. 5 no 11 de... Corelli auxquels ont été ajoutés les ornements de
Pietro Castrucci et Matthew Dubourg, canevas à partir duquel Maurice Steger
brode à son tour les arabesques de sa fantaisie. Une fois acceptée cette
sédimentation de différentes lectures donnant lieu à une matière
sur‑instrumentée, le plaisir de l'auditeur est au rendez‑vous: bien ficelé,
l'enchaînement des plages réserve son lot de contrastes, les excellents
musiciens de la Cetra parvenant à capter l'expression idoine pour chaque
mouvement, graduée de l'alacrité la plus communicative jusqu'au cantabile le
plus langoureux. La réalisation instrumentale riche en cordes pincées (harpe,
théorbe, guitare) dans certaines basses obstinées (A Ground de Gottfried
Finger) évoque la manière de Christina Pluhar. Si la virtuosité de Maurice
Steger lui vaut la réputation non usurpée de « Paganini de la flûte à bec »,
c'est surtout sa faculté à faire chanter son instrument que l'on retient à
travers la superbe sarabande d'Almira, digne des grands largos d'opéras.
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