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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean-Luc Macia Le texte souvent pompeux reçoit son lot de trompettes : six en tout (!), exposées dans les grands ensembles bien sûr, mais aussi dans les ritournelles de plusieurs airs, voire en accompagnement. Un tableau funèbre présente les ossements découverts dans la crypte ? Elles sont aussi au rendez-vous, mais bouchées. Telemann met en perspective des moments dramatiques, pour la description des effets de l'incendie, et d'autres plus sereins et spirituels, avec flûtes ou hautbois (comme l'air pour ténor plage 11). Les deux basses se partagent plus de la moitié des solos, dans cette fresque majestueuse et colorée. La soprano peine à faire oublier la lourdeur insistante des trompettes dans l'air de la plage 13, mais la verve déployée dans les mélodies par Telemann, la solennité des chorals, le brio exigé des instruments signalent ce Michaelisoratorium comme une partition très originale de Telemann. Willens et ses interprètes traduisent bien les divers plans de l'ouvrage avec un dynamisme conquérant et incessant. Julian Podger se montre émouvant et vocalement brillant tandis que les deux basses nous épatent. Klaus Mertens, décidément infatigable, transcende plusieurs airs avec son timbre tranchant et son aplomb ; il est parfaitement secondé par la voix plus ronde et la volubilité sans faille de Mauro Borgioni. Une intéressante découverte. |
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