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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean‑Luc Macia Dans un brillant trio de Quantz, maître auprès de qui le souverain prit des leçons de flûte, la traversière d’AshIey Solomon dialogue avec le violon épuré de Bojan Cicic et la viole de Reiko Ichise. L’oeuvre est précédée ‑ petit clin d'oeil attendu - par un Ricercar de L’Offrande musicale de Johann Sebastian, qui ne fit que passer à la cour prussienne, joué avec un zeste de raideur par le claveciniste Terence Charlston.
La suite émerveille
par la qualité des partitions. Les frères Graun se répondent: une sonate pour
violoncelle de Carl Heinrich défendue avec grâce par Jennifer Morsches, puis un
surprenant quintette où Johann Gottlieb joint à la flûte et au violon un
violoncelle et une viole de gambe (plus évidemment le clavecin), créant un vrai
kaléidoscope sonore. L’aisance d'expression et d'articulation commune à tous les membres de Florilegium met en valeur les séductions de cette période où baroque, style galant et préclassicisme s'interpénètrent ‑ mais le souverain ne prisait guère les savants désordres du Sturm und Drang. Un bonheur de chaque instant, dans les prestos débridés et ces adagios caressants où règne l'affetuoso. Si les anthologies de la musique sous Frédéric Il ne manquent pas, celle ci compte parmi les plus abouties. |
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