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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean-Luc Macia La sobriété avec laquelle Kuijken aborde ensuite la géniale Histoire de la Résurrection n'en éclipse pas la théâtralité. Comme le souhaitait Schütz, quatre violes accompagnent les longs récits recto tono de l'Evangéliste alors que l'orgue est réservé aux autres protagonistes. L'oeuvre progresse dans une ambiance chaleureuse grâce à la mobilité expressive du ténor Stephan Scherpe, tout en nuances. Kuijken ponctue et relance le propos par les interventions plus décidées des autres personnages, dont on sait qu'ils sont dévolus non à des solistes mais à des duos ou des trios. Les prises de parole des femmes, de Marie-Madeleine, des prêtres, de Cléophas et de ses compagnons font vivre le drame. On trouvera sans peine ailleurs des timbres vocaux plus flatteurs ou plus égaux, mais rarement une franchise aussi touchante dans le ton. Le vrai bémol arrive avec le duo ténor/alto qui incarne Jésus avec une expression presque volage et des aigus serrés. Cette vision vivante et dégraissée enrichit une discographie dominée par les propositions très complémentaires de Frieder Bernius (Sony), René Jacobs (HM) et Benoît Haller (K617), les deux derniers ayant opté comme Kuijken pour un ensemble de voix solistes. |
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