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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Gaëtan Naulleau
Andrew Arthur ose (…) de merveilleux ralentis, très étirés, qui
seraient sans doute poseurs s'ils n'étaient si bien sentis. Il nous ramène à une
approche chorale, et prend son temps dans l'une des versions les plus longues de
la discographie. L'effectif (une vingtaine de voix mixtes) n'est pour rien dans
cette relative lenteur, qui ne pèse jamais. Le choeur n'a rien d'exceptionnel,
le groupe instrumental est moins coloré que celui de Pierlot, mais ce n'est pas
un problème. L'interprétation s'installe dans un espace de méditation, où
l'éloquence la plus humble peut nous atteindre (l'accompagnement de quelques
airs au théorbe seul est divin). L'une des sopranos n'a pas la grâce de l'autre,
les trois voix d'hommes sont formidables - même cette basse au timbre un peu
rude. La simplicité paie dans cette oeuvre facile et fragile, et même sur le
long terme, quand elle est habitée. |
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