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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Ivan A. Alexandre Oserons-nous demander un peu de fantaisie ? Nous plaindrons-nous que le théâtre de l'Opus 7 no 2 (n'e st-ce pas un orage qui traverse le finale ?) ou de l' Opus 10 no 2 (l' Adagio ne déclame-t-il pas ses iambes tragiques ?) s'efface devant la nature ? Que l'oiseau, en somme, cache la forêt ? Il faudrait être maussade. D'abord parce que ce style sans extravagance ne paraît jamais précautionneux ou superficiel. Ensuite parce qu'on a vu des archets plus légers (Luis Otavio Santos, disciple de Kuijken, chez Ramée) ou plus appuyés (Fabio Biondi, déjà chez Glossa) suer davantage sans dire davantage. Enfin parce qu'on ne se lasse décidément pas de ces trésors peu fréquentés que sont les douze concertos pour violon de Leclair. Instrument de Guarneri père tout en couleurs tendres ; petit groupe de compatriotes bâlois discrets et attentionnés. Dans le numéro « testamentaire » de l'Opus 10 ( no 6 ), on attend un peu le spectacle. Ailleurs, qu'on se délecte ! |
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