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Diapason # 679 (05 /2019)
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Aparté
AP202



Code-barres / Barcode : 3149028131376

Appréciation d'ensemble:

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Analyste: Philippe Ramin
 

A peine sorti de l'univers des Couperin, François et Louis, Christophe Rousset remonte le temps jusqu'au Libro primo de Frescobaldi (1615), avec un clavecin italien anonyme enregistré pour la première fois. Son jeu semble mettre en perspective cette rhétorique instrumentale avec celle de Froberger, disciple le plus connu de Frescobaldi, et la filiation française que l'on décèle chez Louis Couperin (filiation mise en lumière dans un album de Gustav Leonhardt en 2002, pour Alpha).

Rousset donne aux pièces de grande envergure un souffle impressionnant. Une force tranquille rayonne dans les toccatas (surtout la très ambitieuse
settima, véritable catalogue d'affects). Les danses spirituelles et solaires paraissent jaillir de la plume du compositeur (Balletto e ciaccona, Balletto terzo). Rousset y réinvente un clavecin volubile et orchestral, ancré dans une main gauche impérieuse. Les Cento partite sont moins rêveuses que celles de Yoann Moulin (L'Encelade, 2017), plus attachées à tracer une arche incantatoire qui bascule dans la frénésie de la danse, après un bref épisode introspectif médian. Cette maîtrise du cadre expressif autorise moins l'abandon et la méditation que la version de son jeune devancier, mais affirme une posture esthétique mûre et admirablement aboutie.


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