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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Ramin Van Asperen sait jouer alternativement du grandiose et de l'intimiste. Quelques haïkus savoureux (Rosemont, Wilhelmus) sont autant de pauses entre la grande Fantaisie d'Anthoni Van Noordt ou la Toccata de Reincken donnée en conclusion. Quelques transcriptions de madrigaux (Cornelis Padbrué) font valoir la souplesse de trait du claveciniste, un art de l'agogique proche de celui de Leonhardt. Ce sens du récit, particulièrement sensible dans les pavanes et les variations sur Susanne un jour (livre de Susanne Van Soldt), gagne une belle ampleur sur la palette du Couchet de 1669 ; l'instrument apporte une dimension souvent troublante, où la confidence voisine avec la spéculation contrapuntique. L'inspiration populaire, traitée au premier degré ou déclinée en savantes variations (More Palatino de Sweelinck, Scaramuza de Kerll), apporte une touche supplémentaire à ce tableau, lequel vaut moins comme portrait de Rembrandt que comme écho de son temps. Disons playlist, avec l'éditeur. |
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