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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean-Luc Macia Deux atouts, contre deux bémols. L'Orchestre de Séville sonne épais, sans aération, avec une tendance passagère à l'atonie malgré le talent de Dmitry Sinkovsky au premier violon. C'est aussi que la direction du violoncelliste français prend le parti d'une modération préclassique, loin des tensions exacerbées par Pulcinella (Gaillard) et surtout Resonanz (Queyras), qui nous bluffait par son théâtre calculé des timbres et des détails. L'attaque du La mineur est ici comme étouffée et le discours qui suit sans relief, les volutes solistes n'y pouvant rien. Les mouvements lents, en dépit de la diversité du cantabile, se traînent un peu. En tant que chef, Coin architecture les structures sans cesse variées de la partition sans trop recourir aux oppositions dynamiques. Le Concerto Wq 172 en la majeur est plus réussi : une réelle tension, un zeste de nervosité et un bariolage sonore plus séduisant nous valent un Allegro enfin décapant. Si le Largo s'étire un tantinet, le finale, dense et véhément, nous console du reste. Les cadences sont de grands moments. Le DVD, platement réalisé, n'apporte pas grand-chose, si ce n'est de voir le chef-soliste à la peine (gestes discrets, hochements de tête peu efficaces) pour stimuler l'orchestre. Bylsma, Gaillard et Queyras dominent le podium. |
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