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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Aurore Leger C'est à l'un de ses lointains successeurs que revient le privilège de nous faire redécouvrir la grande richesse de l'oeuvre de Peeter Cornet. Moins célébrés que ceux de Frescobaldi, Sweelinck ou Correa dont ils furent les exacts contemporains, les fantaisies, danses et autres versets du compositeur flamand n'en sont pas moins de remarquables témoignages de la manière des claviéristes de XVIIéme siècle et des fastes musicaux des cours habsbourgeoises. Les nombreux détails ainsi que le tempérament mésotonique de l'orgue Thomas d'Orp‑Le‑Grand (Belgique) rendent ces pages dans toute la richesse de leurs contrastes, tour à tour vocales et mélancoliques (Salve), graves et nobles (Pro Fine), dansantes et gaillardes (Aria del Granduca). Si le jeu imperturbable d'Arnaud Van de Cauter a l'avantage de la précision et de la lisibilité, sa sagesse et, peutêtre, son uniformité, nous font manquer de nombreuses subtilités d'écriture (chromatismes retournés, grande richesse rythmique intérieure) et amoindrit le caractère baroque de ces pages qui tiennent tant du genre de la toccata. Impeccable de maîtrise et de savoir‑faire, ce disque pourrait laisser les amateurs d'épices sur une impression de trop peu. |
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