Texte paru dans: / Appeared in: Mirare |
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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Cécile Chéraqui La Loire comme muse et source (d'inspiration). Par cet aphorisme l'ensemble Jacques Moderne reprend racine dans ses terres natales et fait découvrir de jolies perles, témoins du rayonnement qu'a longtemps exercé ce fleuve. Dès la première plage, le ton est donné. Les lignes sont très claires et interprétées par des voix au timbre riche. Les cadences finales, en quintes à vide particulièrement, attrapent l'oreille par ces sons droits parfaitement soutenus, presque en crescendo. Rarement entend‑on une telle homogénéité. L’oeuvre qui clôt le disque fait également entendre une admirable voix de soprano. Certains compositeurs rarement entendus, comme Fabrice Caietain, trouvent ici une place méritée. Son œuvre La terre va les eaux boivant en deux parties est à la fois composée de mélismes, de contrepoints plus stricts mais ne manque pas d'une pointe d'ironie. Que buvons‑nous exactement? L'ensemble Jacques Moderne redonne par ailleurs ses lettres de noblesse à la prononciation « à la française », dont les sonorités peuvent faire sourire d'ordinaire. Le travail de fond avec plusieurs spécialistes se ressent pleinement: les voyelles sonnent de façon sublime et peu habituelle. Il semble évident que cet enregistrement fera date et servira de modèle. |
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