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Analyste:
Philippe Venturini
Après les
Sonates et Partitas (Harmonia Mundi, 2009‑2011) et les Sonates pour
violon et clavecin (idem, 2016), Isabelle Faust a choisi de ne pas prendre
congé de Bach sur les seuls trois Concertos. Elle les assortit en effet
d'autres compositions dans lesquelles peut se glisser son instrument, à la
faveur de reconstitution de versions originales : le clavecin lui cède ainsi la
place dans les Concertos BWV1052R et 1056R, dans la Suite n°2, où
le rôle de soliste incombe à la flûte traversière, et même dans deux sonates en
trio dévolues à l'orgue. Pareille démarche n'est pas nouvelle et occupe depuis
des années les spécialistes de Bach. On retrouve avec plaisir le jeu si
éloquent d'Isabelle Faust, riche d'infinies nuances, modifiant la longueur
d'archet au gré des humeurs et des tempos, capable de déployer un chant éperdu
dans les mouvements lents (BWV1041 et 1042) comme de mordre la
corde avec gourmandise (BWV1052R). Mais on peut regretter une
prise de son un peu distante qui ne capte pas toutes les couleurs de son Jacobus
Stainer de 1658 et une Akademie für Alte Musik Berlin à l'allure parfois
martiale (Finale de BWV1056R, Andante de BWV1041) malgré
des rythmes ternaires balancés avec souplesse (Finale de BWV1042).
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