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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean-Philippe Grosperrin L'orchestre et le choeur (vers confus, piètres solos masculins dans Le Temple de la Gloire ) ne sont pas toujours à la hauteur de leur réputation, mais on entend surtout l'indifférence d'Hervé Niquet. Ni grandeur rituelle ni sensibilité dans la prière pressée de Déjanire ( Hercule mourant de Dauvergne, bien loin de l'intégrale de Christophe Rousset). Et à quoi bon révéler le monologue alternatif de Phèdre chez Rameau (« Espoir, unique bien ») si c'est pour qu'il ne nous dise rien ? Karine Deshayes se taille la part du lion dans cette intrigue forgée, où une magicienne jalouse menace un couple princier. Son chant global, souvent inintelligible, étiolé dans le grave, surexpose une inadéquation à ce grand style : déclamation vague (Médée !), expression superficielle ignorant les reliefs (Althée !), manque de mordant ou de brio (Scanderberg, Les Fêtes d'Hébé). Katherine Watson intéresse dans la découverte d'un air Régence ( Le Jugement de Pâris de Bertin de La Doué) mais dans le rondeau (abrégé) du Carnaval de Venise elle succombe à une comparaison avec Véronique Gens (album « Tragédiennes I »). Des inédits en petit nombre seront alors de faibles appas. |
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