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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Ramin
Avec deux Ouvertures à la française et deux concertos à l'italienne, le
programme de Rien Voskuilen nous ramène à l'orchestre, dans lequel une paire de
souffleurs (hautbois, flûtes ou trompettes) a l'occasion de briller face aux
cordes. Mais une flûte suffit dans la Suite en la mineur qui ouvre
l'album, et présente de troublantes analogies avec la Suite BWV 1067 de
Bach. On se laisse alors volontiers séduire par ce Contentement, où les pizzicatos entourent une flûte à l'éloquence raffinée dans le style galant ; on apprécie la noblesse ostentatoire du Concerto pour deux trompettes , dont le mouvement lent présente une originale transition cadentielle. Les pièces secondaires comme la Plaisanterie et la Réjouissance sont traitées avec un sens rhétorique remarquable, de même que les étranges Menuets et Rigaudon (dont les contours mélodiques auraient sans doute séduit le Rameau des Boréades) invitent à la danse et à la fête. |
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