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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Philippe Ramin
Au moins le (bref) cycle est-il au complet, une première au disque. En solo dans les fantaisies pour violon, Germone se distingue par une belle prise de parole. Le parcours rhétorique est clairement tracé par ce digne élève d'Enrico Onofri, et son archet déploie un vocabulaire étendu. Autre complément, les fantaisies pour flûte seule sont plus dérangeantes si l'on considère que Matteo Gemolo a étudié auprès de Barthold Kuijken, donc a été nourri à une culture différente de celle de la flûte « moderne ». La raideur des épisodes dansants est relayée dans les autres par une surarticulation monotone. Barthold Kuijken (Accent, 1978) et plus près de nous François Lazarevitch (Alpha, 2016) investissaient avec beaucoup plus d'art la polyphonie cachée et la grâce de l'écriture. |
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