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Analyste:
Philippe Ramin
La vogue de la flûte à bec en Angleterre à la siècle et l'énorme production de
musique à l'intention des amateurs éclairés a coïncidé avec l'extraordinaire
engouement pour Arcangelo Corelli. L'histoire rocambolesque des transcrip-tions
de l'
Opus 5
(violon et basse continue) et des
concerti grossi
(
Opus 6
) vers les flûtes est admirablement détaillée dans la notice, ainsi que
l'épineuse question de l'ornementation (
Opus 5
), pour laquelle chaque éditeur se réclamait le plus proche des pratiques de
Corelli.
Le groupe de ripieno, dans les concertos, est ici réduit à un riche groupe de
continuo, une option tout à fait défendable, même si les cordes de La Pastorella
donnaient plus d'étoffe à la flamboyante proposition de Frédéric de Roos et
Nathalie Houtman aux flûtes en 2004 (Ricercar,
Diapason d'or).
La réalisation des deux claviers et du théorbe fonctionne à merveille. Avec une
violoncelliste inspirée, ils soulignent les traits stylistiques indispensables à
l'esprit de cette musique et soignent un beau travail sur la dynamique. Leurs
couleurs rendent justice à
l'alanguissement sensuel des adagios comme à la ferveur solaire des vivaces.
Les flûtes nous inspirent plus de réserves. Le manque de soutien préjudiciable à
l'intonation, les notes longues sans direction sont des défauts rédhibitoires,
qu'une ornementation ingénieuse aurait pu racheter. Sensibles dans le
Concerto no 4
ou dans la courante du
no 9,
ces faiblesses plombent le célébrissime
no 8
«
Pour la nuit de Noël
» dès une introduction prosaïque. Retour conseillé à La Pastorella, d'un niveau
technique renversant.
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