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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Didier Van Moere Le tandem Wieler & Morabito excelle à explorer les méandres de la passion, ses ambiguïtés et sa perversité. Ils ne peuvent ici résister à la mise en abyme de service: des gens très ordinaires jouent à devenir les personnages, mettant les costumes de la tragédie sur leur survêt ou leur bermuda, dans un décor qui mêle ville lépreuse, vagues ruines antiques et peinture du Tintoret. Tout ça fonctionne en tout cas fort bien, d'autant plus que la direction musicale est à l'image de la direction d'acteurs : Ferro, qui a judicieusement divisé les cordes en trois groupes, donne vie à une partition théâtralement problématique. Sebastian Kohlhepp et Ana Durlovski forment un très beau couple impossible ‑ superbes airs du III. Il ne manque au Vologeso désespéré de Sophie Marilley qu'un surcroît d'héroïsme. Doyenne de la distribution, Helene Schneiderman tient encore le coup ‑ la production fait habilement de la fiancée romaine une voisine un peu mûre et bourgeoisement nunuche, aux airs de Marcelline des Noces de Figaro. On zappera, en revanche, le Flavio de Catriona Smith. |
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