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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Loïc Chahine La tempérance de La Rêveuse étonne en premier lieu. Chaque élément est posé et trace une ligne directrice sans en dévier. Si l’Adagio de la sonate en sol mineur ménage une progression lente, c'est que les interprètes connaissent les périls d'une rhétorique disant tout d'emblée. Les violons de Stéphan Dudermel et Stéphanie Paulet bluffent par leur unité, que ce soit dans l'articulation, dans les dynamiques ou dans leur réactivité au continuo (comme celui‑ci chante dans certaines phrases du premier mouvement de la sonate en ré mineur de Daniel Purcell !). Cette musique anglaise, quand elle se fait versatile, nous évoque un ciel animé par cinquante nuances de nuages gris, un rayon de soleil timide (Ground en sol mineur de John Blow) ou éclatant (Allegro initial de la sonate de Croft), quelques averses (premier mouvement de la sonate de Finger). Point d'orage. On remarque particulièrement les sonorités riches et rassérénantes des flûtes à bec. Dans le Ground en ré mineur de Finger, Sébastien Marq, avec la « True Concert Flute » d’après Thomas Stanesby Jr, déploie une sensualité mystique aux graves presque aguicheurs. Sa douce réserve enchante dans l'Ouverture du même Finger. Il faudra quelques écoutes pour pénétrer les finesses de ce disque. |
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